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ville de paris - Page 17

  • VANVES ET LE PERIPHERIQUE : LES USAGERS MASSIVEMENT HOSTILES A SA TRANSFORMATION

    Sans grande surprise, les usagers du boulevard périphérique parisien dont font partie les vanvéens, sont très majoritairement hostiles aux modifications - abaissement de la vitesse, suppression de voies- envisagées par la Ville de Paris sur le boulevard périphérique, dont la mise en oeuvre exigera «des mesures d'accompagnement fortes» selon une étude réalisée entre septembre et octobre 2020 auprés de 4000 personnes qui ont répondu à un questionnaire. Elle intervient alors que des Ateliers du Périph réunissent élus parisins et de la petite couronne pour travailler sur sa transformation en boulevard urbain, à l’initiative du Forum métropolitain du Grand Paris (ex-Paris Métropole) qui planche sur les autoroutes du futur

    Le périphérique est surtout perçu comme «la ligne la plus directe et surtout la mieux maîtrisée».  Une  grande majorité des sondés a indiqué «ne pas pouvoir emprunter un autre itinéraire que cette rocade, notamment lors des trajets entre le domicile et le travail. Le périphérique serait en effet plus direct et plus simple pour 76% d’automobilistes et permettrait aussi un temps de parcours le plus court possible»

    La perspective de l'abaissement de la vitesse de 70 à 50 km/h suscite «un rejet immédiat brutal» des personnes interrogées, qui ne sont pas convaincues sur les avantages attendus en termes de baisse de la pollution atmosphérique, de la pollution sonore et de l'accidentologie. La mise en place d'une voie réservée aux véhicules propres fait l'objet d'un «rejet très majoritaire», car étant perçu comme discriminant sur le plan social ou ne répondant pas aux contraintes des professionnels, artisans et livreurs.

    Une voie pour les bus et véhicules de secours passerait mieux, éventuellement aussi pour ceux qui pratiquent le covoiturage à trois ou quatre personnes par véhicule. De même, la réduction du nombre de voies de quatre ou cinq à trois par sens de circulation fait consensus contre elle, quel que soit l'usage qui serait fait de l'espace récupéré. Valérie Pécresse, présidente de la Région  estime que «la maire de Paris doit suspendre ce projet ! Tant qu’il n’y aura pas de solution alternative pour se déplacer, comme sera dans quelques années le Grand Paris Express, le périphérique doit rester ! ».

  • VANVES DANS LE CREUX DE L’OREILLE

    11 NOVEMBRE 2020 : « Malgré le contexte de la crise sanitaire, nous nous sommes réunis au square du 11 novembre et au pied du Monument aux Morts pour exercer ce devoir sacré de lutter contre l’oubli et d’honorer la mémoire des Poilus de la Grande Guerre et de tous les Morts pour la France » a indiqué sur Twitter le maire de Vanves qui était entouré par son 1er adjoint, le maire adjoint chargé des Anciens Combattants, Isabelle Debré vice présidente du Conseil Départemental des Hauts de Seine. Mais aucun représentant des anciens combattants à la demande du préfet des Hauts de Seine, sans Paul Guillaud (UNC), ni Paul Ajder (FNACA), ni Laurent Lacomére (Association d’entraide de la Légion d’Honneur), sauf le drapeau départemental de l’UNC porté par JF Tellier. 102 ans après l’armistice de 1918, il n’y a eu aucune gerbe de l’UNC déposé devant le monument aux morts de Vanves,  même si son drapeau était présent, pour la première fois. C’est dire la gravité des événements que nous vivons, et qui représentent une véritable déchirure pour les anciens combattants, comme l’ont exprimé certains d’entre eux relayé sur le site facebook de Paul Guillaud. Mais ce dernier a pu participer ce 11 Novembre 2020 au ravivage de la Flamme puisqu’il en ait un des commissaires, avec une trentaine de ses collégues, mais sans la traditionnelle veillée qui marque le 11 Novembre

    PLU BIOCLIMATIQUE : Afin de préparer le nouveau Plan local d'urbanisme (PLU)  la mairie de Paris a lancé une large consultation à la rentrée et a réuni une conférence citoyenne de 100 personnes (70 parisiens et 30 métropolitains) du 26 Septembre au 17 Octobre, pour évoquer de nouvelles mesures de matériaux, d'architecture, de propreté ou de mobilité, auxquel se sont ajoutées 1084 contributions formulées par les internautes durant la même période. Parmi les 35 propositions retenues, certaines pourraient intéressés Vanves : l’interdiction des deux roues thermiques dans la vile, proposition qui a été plébiscitée , la sécurisation des transports doux avec une meilleur cohabitation vélo, piéton etc… l’interdiction d’abattage des arbres de plus de 10 ans, remettre des bancs dans la ville, couvrir le boulevard Périphérique par des espaces verts, et limiter la construction de tours à Paris notamment en les reportant  à la périphérie de Paris et en les espaçant. Point sur lequel beaucoup d’habitants des communes riveraines comme Vanves, sont hostiles

    POLLUTION : La baisse de la pollution de l'air est moins importante que lors du premier confinement. Les émissions d’oxydes d’azote et de particules fines liées au trafic routier ont baissé de 20% en ÎDF dans les premiers jours du deuxième confinement, entré en vigueur le 30 octobre, a annoncé Airparif. Lors de la première semaine suivant l'instauration du premier confinement en mars, la baisse des émissions de ces deux polluants avait été de 70%, rappelle l'organisme chargé de la surveillance de la qualité de l'air dans la capitale. «Etant donné cette baisse limitée des émissions, les concentrations relevées à proximité des axes routiers ont peu diminué, et notamment sur les émissions de dioxyde de carbone (CO2, gaz à effet de serre) liées au trafic routier» indique Airparif, en rappelant que la pollution de l’air est un facteur aggravant du COVID-19»

  • PISTES CYCLABLES A VANVES : LES PREMIERES MESURES

    Après 2 études menées sur le terrain, fin Avril,  le groupe de travail sur le plan vélo a ébauché les premières mesures a indiqué le maire  dans son point hebdomadaire sur la situation dans la ville de Vanves : Limitation à 30 km/h de la vitesse sur les grands axes,  renforcement de la signalétique pour inciter les cyclistes à emprunter les accés secondaires, renforcement du marquage au sol  et de la signalétique additionnelle, poursuite de la rélexion… «Le choix actuel est de répondre à l’urgance et de façon temporaire, et de réléchir aux aménagements plus lourds et définitifs» a indiqué le maire de Vanves à un moment où les initiatives et les propositions se multiplient dans les Hauts de Seine, à Paris et  dans la Région ile de France :

    Ainsi le conseil départemental a arrêté son plan vélo afin d'aménager 40 km de nouvelles pistes cyclables en bidirectionnel (soit 80 km au total), qui soulageraient les itinéraires de transport en commun les plus chargés : les RER A et B, les métros 1, 4 et 13, ainsi que le tramway T2, en aménageant des pistes cyclables sur les RD 920, RD 911 et le boulevard circulaire de la Défense, selon la physionomie des voies. Un plan calqué sur celui du RER vélo de la région Ile-de-France et des associations de cyclistes. «Au vu du retard historique sur le déploiement des infrastructures cyclables dans les Hauts-de-Seine, l'impulsion donnée par les pouvoirs publics est une opportunité à ne pas rater» estimaient, dans un communiqué publié les instances départementales d'Europe Ecologie Les Verts (EELV). A Paris, sa maire envisage de réaliser 50 km de pistes cyclables temporaires a dessus des principales lignes de métro et de RER saturé (ligne 13, RER A etc…) et notamment au dessus de la ligne 1 entre La Défense et Vincennes. JUMP, filiale de vélo en libre-service d’Uber, a même  proposé, en autre d’aménagement,  une piste cyclable sur le boulevard périphérique. Ce concept avait déjà été mis en place de manière éphémère lors de la dernière nuit Blanche d‘Octobre 2019. Cette piste serait installée au niveau de la Porte d’Auteuil, au sud-ouest de la capitale, dans le but de desservir les communes de Boulogne-Billancourt et d’Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine), où se trouvent aussi de nombreuses entreprises. Cette nouvelle piste demanderait une séparation matérialisée en dur, mais aussi l’installation de feux tricolores, pour sécuriser la cohabitation entre véhicules et vélos.

    A Vanves les idées ne manquent pas, avec les propositions d’EELV et de LREM que les candidats-tête de listes aux élections municipales ont envoyés au maire. Elles proposent d’aménager des pistes cyclables sur les principaux axes structurant de Vanves Nord-Sud (Jean Bleuzen- Raymond Marcheron-Larmeroux)  et Est-Ouest (Ernest Laval-Antoine Fratacci-Bd Lycée) avec des variantes si certaines voies sont mises en sens unique (Pasteur-Marcel Martinie dans le sens Paris-Vanves si J.Bleuzen est mis dans le sens Vanves-Paris, rue d’Issy dans le sens Issy-Vanves si le Bd du,lycée est mis dans un seul sens pour préserver la voie de bus) etc… Les idées ne manquent pas, surtout si l’on regarde dans le passé où les écologistes reprochaient à la municipalité d’avoir aménager des pistes cyclables qui n’arrivaient nulle part, comme avenue de la Paix ou rue du 4 Septembre sans maillage

    A La veille de la COP 15,   Paris, Marc Lipinski et Lucile Schmid ex-candidats EELV aux Municipales avait imagine dans un chapitre du livre « Paris Climat 2015, 20 ans après » (Collection Essais de prospective climatique – optimiste) intitulé « Paris Vanves en transformation écologique » l’aménagement d’une piste cyclable et piétonne à l’intérieur du parc du lycée permettant d'éviter le très désagréable boulevard du lycée. Difficilement réalisable aujourd’hui avec le projet de réhabilitation des installations sportives extérieures du lycée Michet. Et une voie verte (réservée aux cyclistes et piétons) le long du talus des voies de Montparnasse entre la porte Brançion et la rue de l’Avenir en utilisant les petites voies existantes et grâce à l’achat d’un passage en fond de parcelles de certaines propriétés, en longeant plusieurs jardins partagés. Ce qui serait peut être possible aujourd’hui 

    En tous les cas, une chose est sûr : De nombreux vanvéens et franciliens ne souhaitent pas reprendre les transports en commun dès le 11 mai, et optent pour le vélo pour effectuer leurs trajets entre le bureau et leur domicile au vu des chiffres cités par les gérants de magasins de vélos qui parlent de ventes historiques, avec une augmentation de plus de 100% par rapport à la même période l'an dernier. De surcroît, la prime de l'État pousse aussi les usagers à «ressortir leurs vieux vélos». Le gouvernement a en effet déclaré qu’un chéque de 50 € serait remis aux personnes souhaitant faire réparer leurs vélos pour éviter de prendre les transports en commun.  La ministre des Transports avait déclarée que «nous voulons que cette période fasse franchir une étape dans la culture vélo la bicyclette doit être la petite reine du déconfinement». Au total, 20 M€ doivent être accordés aux « vélotaffeurs » (ce sont ceux qui vont travailler à vélo). S'ajoute à cela la subvention d'IDF Mobilités pouvant grimper jusqu'à 500 euros pour l'achat d'un deux-roues électrique.